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Des formations aux droits qui entraînent des réalisations concrètes
Les formations aux droits des Comités de développement villageois, des Chefferies, des personnels administratifs, dans la préfecture d’Amou, ont permis des « plaidoyers », des démarches couronnées de succès auprès de la préfecture et de différents organismes d’état. Elles ont touché deux villages supplémentaires soit neuf villages, une population d’environ
2015 : Installation d’une Plateforme multifonctionnelle, moulin collectif, qui sert à moudre plusieurs produits : maïs, manioc, noix de palme, piment et autres légumes.
Construction d’une école commune à trois villages à la place de la case qui tombait en ruine : Gnamassilé, Iliko, Kpété-Mava
2016-2017 : construction d’ autres écoles dans d’autres villages. Démadéli, Akalos
Construction de latrines publiques à Témédja
2016 :L’accès aux « ristournes du marché » (rétrocession d’un pourcentage sur les taxes/tickets perçus dans le marché du village), à Témédjà et bientôt à Glélou.
2017 : Objectif : exiger un pourcentage plus élevé (8 à 10 %).
2016 : Réhabilitation d’anciens forages tombés en panne depuis plus de cinq ans à Glélou, Démadéli, Gnamassilé-Illiko-Kpètè :
2016 : Construction de locaux pour le personnel soignant du centre de santé de Gamé-Zébé
2016-2017 : Programme « Retraite du paysan par le reboisement familial à des fins d’exploitation économique ». (dispositif de protection sociale en milieu rural)
Il s’agit de mettre en place un système de revenus pour les paysans lorsqu’ils ne pourront plus travailler la terre. Quarante jeunes, au lieu des trente-six intialement prévus se sont portés volontaires, pour acquérir des terres, y planter des arbres, leur assurant ainsi un revenu plusieurs années après qu’ils aient cessé de cultiver.
L’État a reconnu la valeur innovante du projet en mettant à disposition un agent forestier pour l’accompagner.
Les formations aux droits : une démarche efficace pour sortir de la pauvreté
Toutes ces démarches de plaidoyers se sont déroulées dans un climat dialogue responsable entre autorités et communauté, contrairement à ce qui se passait il y a quelques années où la violence (sans résultat positif) prenait le pas sur les discussions constructives.
Les villages couverts par le projet Itiessi s’activent pour apporter des réponses à leurs problèmes de développement, en allant bousculer l’autorité en place en obtenant des résultats probants, ce qui était inimaginable auparavant pour la majorité de villages
« les populations ont compris que c’est de leurs droits de faire des revendications et leur devoir de savoir vers qui faire ces démarches ».